Le compostage
Le compost provient de l'action de micro-organismes (bactéries, champignons,...) et d'organismes de plus grande taille comme les vers rouges, les lombrics, les mille-pattes, les cloportes,... En présence d'eau et d'air, ces animaux vont décomposer la matière organique pour la transformer en compost.

Les 3 conditions à remplir :
- le rapport Carbone (C) / Azote (N) : pour faire un bon compostage, il est indispensable de mélanger des matières carbonées (bois, feuilles mortes, papier,...) avec des matières azotées (déchets de cuisine généralement, tontes de pelouses,...). Le mélange sera effectué au fur et à mesure. Dans l'idéal, chaque apport de matière azotée sera accompagné d'un apport de carbone.
- l'aération : afin de ne pas asphyxier les micro-organismes nécessaires au processus de compostage, il est indispensable de brasser le tas de manière régulière. la présence d'un équilibre entre la quantité de matières carbonées (C) et azotées (N), ainsi que d'éléments grossiers favorisera l'aération du tas et permettra de limiter la fréquence des brassages. Néanmoins, un brassage mensuel, ou au minimum trimestriel, est conseillé. Un compost mal aéré se traduira par l'apparition de gaz malodorants dus au changement de processus de décomposition de la matière (fermentation anaérobie).
- l'humidité : trop d'humidité empêchera l'aération - et les mauvaises odeurs apparaitront -, trop peu d'humidité stoppera le processus de compostage - caractérisé par des éléments blanchâtres et secs -. C'est pourquoi le compost doit être humide "comme une éponge essorée". Un composteur permettra de réguler plus facilement l'humidité du compost en ouvrant ou en fermant le couvercle en fonction des besoins en apport d'eau et de la météo.